Où part la peine ? Qu’en reste-t-il ? De l’eau et du sel, quelques traces de maquillage sur un mouchoir. Des larmes transparentes sculptent le papier laissant deviner les sillons d’un chagrin. Charlotte L’Harmeroult conserve quelque temps des mouchoirs imbibés de larmes pour les mettre en scène et immortaliser la peine. Elle photographie alors le souvenir éperdument émotionnel, de moments intimes et suspendus.