

Les baisers qui débordent, 25x40cm. Série 2020. Acryliques, souffles, matière noire à lèvre, empreintes de baisers sur papier fine art et cadres. Série d’oeuvres aux dimensions variables fonctionnant seule ou à plusieurs.
Les baisers qui débordent, 150x100cm. Installation 2024. Vue de l’exposition « En quête de lumière » au Pôle culturel du Bois Fleuri à Lormont.
LES BAISERS QUI DÉBORDENT (...)
Bleu, rouge, jaune. Charlotte L’Harmeroult revient à la base des codes de l’apprentissage, aux formes et aux couleurs que l’enfant assimile à force de répétitions. Elle crée une sorte de signalétique de l’intime, des panneaux d’affichage aux codes secrets. Elle dépose son ADN, ses lèvres, son émotion, son langage plastique, son souffle et sa matière noire.
Les baisers de l’artiste sont posés à l’aide d’un pochoir, cernés entre l’intérieur et l’extérieur d’un cadre. L’accumulation de traces de baisers noirs encre la page blanche tels des barreaux de prisons, faisant écho au quotidien du premier confinement 2020. Seul, en couple ou en famille, l’individu se trouve face à ses restrictions physiques et mentales, fort de constater sa réalité primaire. L’incapacité de se déplacer librement ou plutôt l’obligation de rester enfermé pousse l’artiste à expérimenter d’autres voies en voyageant à l’intérieur d’elle même.

Bleu, Linogravure sur tissus, encre à sérigraphie à l’eau, fils et rembourage à coussin. (Position une.) 90X120cm
(...) DANS LA VIE DU QUOTIDIEN.
Linogravure sur tissus cousu, fils et encre noire à sérigraphie.
Série réalisée pendant le deuxième confinement en Résidence à Bordeaux au Laboratoire BX en Novembre / Décembre 2020.
Lors du deuxième confinement, l’objet le plus saisissant dans la vie du quotidien est pour Charlotte L’Harmeroult définitivement l’oreiller. L’auto-hypnose devient pour l’artiste le meilleur exutoire, la seule façon de voyager. Elle réalise alors des taies d’oreillers aux formes hybrides qui reprennent les couleurs et lignes de sa précédente série (cf ci-dessus) pour l’accompagner au voyage. Les lignes droites embrassées sur le papier deviennent molles transposées sur le tissu, inscrites à l’encre en linogravure. Les oreillers sont voués à la protection et enveloppe la voyageuse pour l’hypnose à venir. Ils deviennent sacré et consacré et s’exposent devant vous en temps qu’objet fétiche. Ils créent le point d’encrage entre plusieurs réalités pendant que le cerveau visite différents champs de consciences en mode Thêta.
Atelier Panorama sur la rive droite. Cenon. 2021